mercredi 22 juin 2011

Escapade médiévale au château de Puilaurens

Aujourd'hui, nous décidons de nous plonger au coeur du moyen-âge. C'est donc vers le château de Puilaurens ( datant du Xème siècle) que nous nous dirigeons. Bien que le temps ne soit pas très ensoleillé, les nuages et les brumes donnent à ce lieu un charme étrange et mystérieux. Une légende rapporte que la Dame Blanche, petite nièce de Philippe le Bel, viendrait pendant les nuits pâles, promener ses voiles éthérées sur le chemin de ronde aux remparts délabrés...


Nous empruntons un sentier botanique montant, à l'ombre de grands arbres, vers l'entrée du château où nous trouvons de nombreux panneaux nous informant de l'architecture du moyen-âge. Nous entrons par la barbacane qui est une avancée défensive permettant à la garnison de repousser à couvert les assaillants. Apercevant les attaquants sans être vu, l'armée pouvait leur tirer des traits d'arbalète. L'assommoir au-dessus de nos têtes, nous essayons d'imaginer ce à quoi aurait pu ressembler la forteresse mille ans auparavant. Nous visitons la tour principale, la tour de la Dame blanche et son conduit de voix. Ce dernier permettait aux habitants du château de communiquer avec les pièces des étages supérieurs. Les murs des enceintes sont relativement bien conservés. Par delà les enceintes, la tête dans les nuages, nous contemplons le panorama avec les villages de Lapradelle et Puilaurens en contrebas. Sur le chemin de ronde, le mâchicoulis servait à protéger la base des remparts en écoulant des pierres (comme son nom l'indique) pour écraser les malveillants étrangers.


Vers midi, nous décidons de poursuivre vers le sud pour atteindre le village de Gincla où existait au XVIIIème siècle une forge au bord de la Boulzane dont les propriétaires étaient la famille Gincla.
Face à l'Hôtel-Restaurant l' Hostellerie du Grand Duc, ancienne maison de maître de 1780, on peut y voir le cénotaphe que fit élever en 1816, Jacques Rivals-Gincla à la mémoire de sa mère, née Marie Suzanne de Cambon et décédée à l'âge de 41 ans. On peut encore y lire la phrase attribuée au poète André Chénier : « On remplace un ami, une épouse, une amante. Mais une mère est un bien précieux qu’on reçoit une fois, par la bonté des cieux ». 

Nous prenons un repas champêtre sur les berges de la rivière. Nous partons ensuite pour une promenade aux alentours du village vers la forêt de Montfort-sur-Boulzane pour y admirer sa cascade. Ce fût une balade agréable où nous étions accompagnés tout le long par les eaux de la Boulzane tantôt calmes tantôt impétueuses, gonflées par les orages des jours derniers.

Jérôme, Emilie, Sébastien, Jordan, Emeric, Jacqueline

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