Nous empruntons un sentier botanique montant, à l'ombre de grands arbres, vers l'entrée du château où nous trouvons de nombreux panneaux nous informant de l'architecture du moyen-âge. Nous entrons par la barbacane qui est une avancée défensive permettant à la garnison de repousser à couvert les assaillants. Apercevant les attaquants sans être vu, l'armée pouvait leur tirer des traits d'arbalète. L'assommoir au-dessus de nos têtes, nous essayons d'imaginer ce à quoi aurait pu ressembler la forteresse mille ans auparavant. Nous visitons la tour principale, la tour de la Dame blanche et son conduit de voix. Ce dernier permettait aux habitants du château de communiquer avec les pièces des étages supérieurs. Les murs des enceintes sont relativement bien conservés. Par delà les enceintes, la tête dans les nuages, nous contemplons le panorama avec les villages de Lapradelle et Puilaurens en contrebas. Sur le chemin de ronde, le mâchicoulis servait à protéger la base des remparts en écoulant des pierres (comme son nom l'indique) pour écraser les malveillants étrangers.
Face à l'Hôtel-Restaurant l' Hostellerie du Grand Duc, ancienne maison de maître de 1780, on peut y voir le cénotaphe que fit élever en 1816, Jacques Rivals-Gincla à la mémoire de sa mère, née Marie Suzanne de Cambon et décédée à l'âge de 41 ans. On peut encore y lire la phrase attribuée au poète André Chénier : « On remplace un ami, une épouse, une amante. Mais une mère est un bien précieux qu’on reçoit une fois, par la bonté des cieux ».
Jérôme, Emilie, Sébastien, Jordan, Emeric, Jacqueline |
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