jeudi 23 juin 2011

Séquence frisson dans les gorges de St-Georges


Il est prévu ce matin de partir explorer la grotte de Savarac dans les magnifiques gorges de Saint-Georges, non loin d'Axat. Nous : Anaïs, Emilie, Jacqueline, Jérôme, Sébastien, seront guidés par Joe, l'animateur spéléo du centre de La Forge. Notre formatrice Véronique est aussi avec nous, ainsi que Tito, animateur d'origine péruvienne qui décide de nous rejoindre au dernier moment.
Aujourd'hui le temps est gris, les nuages vaporeux s'accrochent aux à-pics entourant la vallée, comme une introduction aux mystères qui nous attendent dans les entrailles de la montagne.


Après nous être équipés de nos casques et de nos combinaisons, tels des spationautes en mission, nous partons vers les gorges de Saint Georges pour entrer dans la sombre gueule de dragon. Il ne sera pas très méchant car c'est pour un niveau adapté aux non initiés.

Les gorges de Saint Georges

La première épreuve est la montée sur les hauteurs : avec le terrain glissant, heureusement que des cordes sont attachées à des troncs d'arbres pour nous aider !
Joe nous briefé à l'entrée sur les particularités géologiques que l'on peut rencontrer dans une grotte. Il "rassure" les esprits les plus craintifs et nous dit notamment que les déjections des chauves-souris sont vectrices de maladies infectieuses particulièrement virulentes. Il est déconseillé de toucher leurs excréments, le guano, particulièrement si on est blessé à la main.

Tito, Joe, Sébastien, Véronique, Anaïs, Emilie, Jérôme
Une chauve-souris taquine Tito. Nous allumons nos lumières frontales et suivons Joe dans les obscures profondeurs. Tantôt à quatre pattes, tantôt rampant sur le sol, nous tapant souvent le casque contre les parois, nous avançons bon gré mal gré dans les sombres dédales. La température est agréable, comprise entre 10 et 13 degrés, et ceci toute l'année.
Nous pouvons observer quelques excentriques -non ce ne sont pas des animaux particulièrement vivaces peuplant la grotte- ce sont des stalactites excentrés qui ne sont pas alignées verticalement et qui forment un coude. La formation des concrétions excentriques restent un mystère, les scientifiques ne sachant pas encore expliquer le phénomène.

Concrétion excentrique

Sur le chemin, Joe propose d'emprunter un petit circuit particulièrement étroit. Jacqueline est une des courageuses qui s'y lance : elle aura quelques difficultés à s'en extraire mais avec un peu d'aide elle y parvint sans dommages.

L'épisode humour (noir) que nous avait préparé Joe :)

Nous poursuivons le parcours, continuant à marcher debout, à genoux, en rampant et en canard, tout en jetant quelques regards aux formations de calcite.
Durant une pause, Tito, qui avait amené sa Kena, improvise un air de musique, comme un hymne dédié à la Pachamama. Puis, comme la suite d'une cérémonie en hommage à la mère des profondeurs, nous éteignons nos lumières frontales pour observer le noir plus sombre que la nuit, et le silence, seulement distrait par les gouttes d'eau contribuant à un ouvrage multi-millénaire : séquence initiation aux mystères que permet une grotte.

Pour le retour, Joe nous propose de partir seul ou par groupe de deux, laissant un écart entre chacun, de façon à tester si nous savons nous retrouver. Aucune perte ne sera à déplorer. Les traces rouges sur les parois de la grotte n'étaient pas celles de quelques victimes de vampires mais des repères pour éviter de s'égarer dans le labyrinthe...

Nous remercions Joe de nous avoir fait découvrir la spéléologie, ainsi que Tito pour son intermède musical.


mercredi 22 juin 2011

Escapade médiévale au château de Puilaurens

Aujourd'hui, nous décidons de nous plonger au coeur du moyen-âge. C'est donc vers le château de Puilaurens ( datant du Xème siècle) que nous nous dirigeons. Bien que le temps ne soit pas très ensoleillé, les nuages et les brumes donnent à ce lieu un charme étrange et mystérieux. Une légende rapporte que la Dame Blanche, petite nièce de Philippe le Bel, viendrait pendant les nuits pâles, promener ses voiles éthérées sur le chemin de ronde aux remparts délabrés...


Nous empruntons un sentier botanique montant, à l'ombre de grands arbres, vers l'entrée du château où nous trouvons de nombreux panneaux nous informant de l'architecture du moyen-âge. Nous entrons par la barbacane qui est une avancée défensive permettant à la garnison de repousser à couvert les assaillants. Apercevant les attaquants sans être vu, l'armée pouvait leur tirer des traits d'arbalète. L'assommoir au-dessus de nos têtes, nous essayons d'imaginer ce à quoi aurait pu ressembler la forteresse mille ans auparavant. Nous visitons la tour principale, la tour de la Dame blanche et son conduit de voix. Ce dernier permettait aux habitants du château de communiquer avec les pièces des étages supérieurs. Les murs des enceintes sont relativement bien conservés. Par delà les enceintes, la tête dans les nuages, nous contemplons le panorama avec les villages de Lapradelle et Puilaurens en contrebas. Sur le chemin de ronde, le mâchicoulis servait à protéger la base des remparts en écoulant des pierres (comme son nom l'indique) pour écraser les malveillants étrangers.


Vers midi, nous décidons de poursuivre vers le sud pour atteindre le village de Gincla où existait au XVIIIème siècle une forge au bord de la Boulzane dont les propriétaires étaient la famille Gincla.
Face à l'Hôtel-Restaurant l' Hostellerie du Grand Duc, ancienne maison de maître de 1780, on peut y voir le cénotaphe que fit élever en 1816, Jacques Rivals-Gincla à la mémoire de sa mère, née Marie Suzanne de Cambon et décédée à l'âge de 41 ans. On peut encore y lire la phrase attribuée au poète André Chénier : « On remplace un ami, une épouse, une amante. Mais une mère est un bien précieux qu’on reçoit une fois, par la bonté des cieux ». 

Nous prenons un repas champêtre sur les berges de la rivière. Nous partons ensuite pour une promenade aux alentours du village vers la forêt de Montfort-sur-Boulzane pour y admirer sa cascade. Ce fût une balade agréable où nous étions accompagnés tout le long par les eaux de la Boulzane tantôt calmes tantôt impétueuses, gonflées par les orages des jours derniers.

Jérôme, Emilie, Sébastien, Jordan, Emeric, Jacqueline

vendredi 17 juin 2011

Petite virée à Arques

face au donjon
En ce début du mois de Juin,le désir d'une petite escapade dans notre belle région se fait sentir.Aussi, dès l'apparition du premier rayon de soleil,furtif et bienvenu, nous voilà partis, après déjeuner, à la découverte du joli village d'Arques dont les nombreux centres d'intérêt ont attiré notre curiosité.
Tout est ici réuni et il y en a pour tous les goûts.
Après quelques kilomètres,soudain ,apparait sur notre droite, l'impressionnante tour carrée du donjon d'Arques .

le prince Emeric et ses protégés
Notre première halte se fait donc ici. La visite du château nous permet de bavarder avec l'hôtesse d'accueil des avantages et inconvénients des métiers du tourisme.
Notre ticket d'entrée nous permet également  l'accès à la maison de Déodat Rocher,grand spécialiste du Catharisme.Ce musée regroupe les différentes théories sur l'origine , la philosophie et la vie des cathares et nous y faisons des découvertes particulièrement étonnantes.



Après cela ,nous devons faire un choix face aux nombreuses possibilités qui s'offrent à nous:
  • les terres rouges
  • le centre équestre du Cheval Narquois
  • l'arboretum
  • le lac                                    
Le temps nous étant compté,c'est le lac qui recueille tous les suffrages .Ainsi s'achève notre petite virée à Arques.

Pour en savoir plus vous pouvez cliquer [ICI]

Dernier jour de stage au Forum de l'emploi

Pour ce dernier jour de stage, je me rends au Gymnase de Quillan où se tient aujourd'hui, le Forum de l'emploi.
J'aide à l'intendance et m'occupe du service.

Je remercie Sylvain pour sa disponibilité ainsi que ses collègues de la Communauté des Communes et de  l'Office du  Tourisme pour m'avoir accueilli durant ces trois semaines de stage.

Jérôme